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EUREKA
14 mars 2015

DROITS DE L'HOMME: LUTTE CONTRE LE MASSACRE DES ALBINOS AFRICAINS

LUTTE CONTRE LE MASSACRE DES ALBINOS AFRICAINS

Colbert Kouadjo, auteur du roman  Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d’albinos   :

« Le massacre des albinos africains est un crime contre l’humanité »

 

photo entretien

Colbert Kouadjo, journaliste-écrivain, auteur du roman Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d'albinos.

Publié par Edilivre-Aparis, Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d’albinos est le premier roman  du journaliste ivoirien Colbert Kouadjo. Le roman sort au moment où en Côte d’Ivoire, les enlèvements d’enfants font l’actualité et que le viol, l’assassinat et les mutilations des albinos inquiètent tous les parents africains. Le journaliste-défenseur des droits de l’Homme, fait la guerre aux auteurs du massacre des albinos africains qu’il considère comme un crime contre l’humanité. Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d’albinos  est une véritable révolte contre les préjugés et les superstitions qui avilissent les albinos…Entretien avec Colbert Kouadjo :

Christine Ahou : Tu viens de publier « Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d’albinos ». Qu’est-ce qui t’a motivé à écrire ce roman ?

 Colbert Kouadjo : Merci pour cet entretien. Ce livre est une révolte. Une révolte contre un monde indifférent, une révolte contre le massacre des albinos africains qui n’émeut personne, même pas les africains eux-mêmes. En Afrique, la naissance d’un albinos est considérée comme un phénomène surnaturel et mystique qui complique amèrement l’existence de tous les albinos africains. C’est donc une révolte contre ces préjugés. Les albinos sont exclus en Afrique. Ils n’ont pas le droit de travailler. On pense qu’ils ne sont pas intelligents. C’est une révolte contre tous ces préjugés qui avilissent les albinos. Des gens crachent dès qu’ils voient passer un albinos.  Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d’albinos, c’est mon combat pour la dignité des albinos africains.

Christine Ahou : En lisant le roman on sent vraiment cette révolte en vous…

Colbert Kouadjo : oui. C’est parce que ma religion c’est celle qui respecte la vie humaine. Je le répète : une religion qui ne respecte pas la vie humaine n’est pas digne des Hommes. La vie humaine est au-dessus de tous les trésors du monde. Pourquoi le monde entier se tait-il donc face au massacre des albinos africains ? Pourquoi ? Pourquoi les gouvernements africains se taisent-ils sur ce massacre ? L’indifférence, c’est la mort du cœur.

Christine Ahou : Tu évoques aussi la guerre dans ton roman…

Colbert Kouadjo : le roman commence par la guerre. La sale guerre du Liberia qui a détruit des milliers de vies humaines par la volonté égoïste de quelques individus seulement. Je le rappelle encore : ma religion c’est le respect de la vie humaine. Pour moi, la vie humaine est sacrée. Quelle que soit la raison, on ne doit pas tuer un être humain. La vie est sacrée, on ne doit pas la détruire. Et donc je suis contre toutes les guerres qui dévastent aujourd’hui le monde entier. Dans le roman, Holyçane la petite albinos est confrontée à deux maux : la guerre qui a tué sa mère et sa petite sœur sous ses propres yeux et les chasseurs d’albinos qui cherchent à la kidnapper pour la sacrifier aux fétiches…

Christine Ahou : En temps de guerre la vie humaine est vraiment en danger…

Colbert Kouadjo : je suis encore sous le choc quand je pense à certaines images de la guerre en Côte d’Ivoire. Des vies humaines ont été détruites sauvagement. A Bouaké par exemple qui était la capitale de la rébellion, on tuait publiquement des hommes, on mangeait leur cœur, on buvait leur sang pour démontrer sa puissance. Ce sont des faits qui sont vrais. Il suffit de revoir la presse de cette époque-là. Le fait qui m’a le plus marqué, c’était en 2002, je crois. La rébellion avait commencé en Côte d’Ivoire. A Bouaké, les chasseurs traditionnels qui combattaient aux côtés des rebelles ont organisé une fête au stade de Bouaké. Devant les hautes autorités de la rébellion et  la population, des gendarmes ont été égorgés, sacrifiés à des fétiches. Le sang a été distribué et bu…C’est triste ! Les politiciens africains tuent la population africaine pour accéder au pouvoir. Partout où il y a des guerres en Afrique, les sacrifices humains sont abondants, la dignité humaine est bafouée. Et généralement, ce sont les albinos qui sont prisés par ces gourous qui conseillent les chefs de guerre, les chefs des rebellions.

Christine Ahou : Tu parles aussi des hommes d’affaire qui sont impliqués dans ce massacre d’albinos en Afrique.  

Colbert Kouadjo : Il y a tellement de mystères qui planent sur les albinos africains ! J’ai interviewé une jeune albinos à Abidjan qui me disait que quand elle va se faire coiffer, des femmes la guettent dans le seul but d’avoir un de ses cheveux. Des africains pensent qu’avec les cheveux ou certaines parties du corps d’un albinos, on peut devenir très riche. Malgré le développement des Africains et l’intégration des cultures, les albinos sont victimes de meurtres, de viols, de mutilations, de mépris et d’exclusion dans les sociétés africaines. Les albinos africains sont très menacés actuellement par les préjugés et les superstitions au nom desquels ils sont sacrifiés : des hommes politiques les sacrifient pendant les campagnes électorales pour être élus, des hommes d’affaires les sacrifient à des fétiches pour faire prospérer leurs affaires, des agriculteurs les enterrent dans des plantations de cacao, de café, de palmier, de coton, pour rendre la terre fertile. En Côte d’Ivoire par exemple dans des villes côtières comme Tabou, San-Pedro, Grand-Lahou, Assinie, Bassam…la population attribue les sacrifices humains et la chasse aux albinos, aux pêcheurs. « Les pêcheurs estiment que le sang humain est un remède pour faire bonne prise pendant la pêche. Le fémur droit d’un albinos attaché à un filet attire les poissons dans les filets ». J’ai recueilli ces propos lors d’une interview que j’ai réalisée pour comprendre les enlèvements d’enfants qui continuent d’endeuiller des familles en Côte d’Ivoire. Des gens soutiennent que le sang d’albinos facilite l’exploitation de l’or. Mais comment ? Personne ne peut véritablement en donner une explication rationnelle. Dans la forêt classée de Taï, l’exploitation clandestine de l’or est intense. Ce sont les Maliens qui ont le monopole de cette exploitation en complicité avec certaines autorités ivoiriennes. Aucun albinos ne peut s’aventurer dans ces zones.

Christine Ahou : Tu écris à la page 120 « Ces chasseurs d’albinos sont sponsorisés par les ministres, les députés, les hommes d’affaires… Fouillez leurs domiciles et vous y trouverez les corps d’albinos enterrés dans des antichambres. Ils s’abreuvent chaque jour de sang d’albinos. Plusieurs cossus de ce pays détiennent un morceau d’albinos, un os ou des cheveux d’albinos sous forme de gris-gris porte-bonheur qu’ils adorent »…

Colbert Kouadjo : ce n’est pas faux ! Si on fouille les domiciles de ces ministres, ces députés, ces chefs d’État, ces puissants hommes d’affaires, on trouvera un morceau d’albinos chez eux. Pendant  l’insurrection populaire contre Blaise Compaoré au Burkina Faso, le domicile de François Compaoré, son  petit-frère, a été saccagé et pillé. Grâce aux réseaux sociaux et France 24, on a pu voir des photos de corps d’albinos au domicile du petit frère du président Compaoré…Ces pratiques inhumaines en Afrique suscitent des réflexions en tant que sociologue : alors que tous les Africains parlent aujourd’hui d’émergence, pourquoi sont-ils encore attachés à ces croyances ? Pour moi tous ces sacrifices humains sont des obstacles épistémologiques. Ce sont des freins au développement de l’Afrique.

Christine Ahou : Tu écris à la page 26 : « Chaque jour en Afrique, les albinos sont hantés par la mort, la mutilation, le viol… »

Colbert Kouadjo : C’est vrai. Quand vous écoutez l’actualité sur les albinos tanzaniens par exemple, vous avez envie de vomir. C’est pourquoi, il est temps de tirer sur la sonnette d’alarme. Plusieurs guérisseurs africains font courir la rumeur selon laquelle coucher avec une albinos guérirait du VIH/Sida. Ce qui accroit chaque jour le nombre de  viol contre les jeunes filles albinos sans oublier qu’elles s’exposent ainsi au VIH/sida. C’est une situation révoltante. Comment en 2015, une partie de l’humanité peut-elle croire qu’en couchant avec une albinos, on peut être guéri du Sida ? Il faut donc arrêter ces rumeurs. Des médicaments ont été mis à la disposition de la population pour soigner le sida. Un vaccin thérapeutique contre le Sida vient d’être mis au point par le Pr Mavoungou du Gabon.

Christine Ahou : Ce qui impressionne dans le roman, c’est la révolte de la jeune albinos Holyçane, c’est le courage de cette albinos qui en chantant le jazz, devient la voix des albinos africains.  C’est aussi sa détermination qui repose sur sa philosophie qui se résume en : « ma foi fera de moi ce que je veux être »…

Colbert Kouadjo : La détermination est l’arme la plus efficace pour les combattants. La détermination d’un seul homme peut changer le monde entier. Holyçane est une jeune albinos déterminée à changer le destin des albinos africains. Quand tu lis la page 16, il est écrit : « A mesure qu’elle grandissait, elle se rendait compte qu’être albinos est une tare très grave dans la société africaine. C’est un destin implacable. Et cela la révoltait. Mais petit à petit, cette révolte, au lieu de la conduire à la résignation, faisait grandir en elle, l’âme d’une battante, l’âme d’un défenseur des albinos. Une voix lui disait intérieurement : « lève-toi et bats-toi pour les albinos ! » Holyçane prit donc la ferme résolution déjà à cet âge-là, de s’imposer brillamment partout où elle se retrouverait et dans n’importe quel domaine. Elle avait résolu d’être une étoile pour les albinos africains et d’être le doigt qui leur montrerait le soleil et la voix qui leur dirait : « débout ! »

Christine Ahou : Tu  interpelles tous les albinos africains 

Colbert Kouadjo : Oui. Il faut qu’ils soient déterminés à changer le cours de leur propre histoire…Les albinos sont des êtres magnifiques. Tu vois, Holyçane est chanteuse de jazz. Le jazz est une musique de classe. Ce n’est pas n’importe quelle musique. Il y a aussi la beauté de Holyçane. Elle  est tellement belle que  lorsqu’elle passe, tout le monde l’admire. Elle est belle comme Thando Hopa.  En  plus, elle a un courage extraordinaire. Le Québécois Jean Claude n’a pas pu résister à ses qualités. Il est tombé amoureux d’elle. Il l’a épousée. Les albinos sont beaux et magnifiques. Admirez Thando Hopa. Quelle beauté ! Quelle grâce ! Elle est top model. En plus, elle est intelligente : elle est avocate.

Christine Ahou : Et comment les albinos peuvent-ils lutter puisque à la page 148 il est écrit : « Holyçane, sais-tu le nombre d’Africains qui ont été assassinés pour avoir osé affronter ces pouvoirs sanguinaires qui reposent  sur des puissances diaboliques ? »

Colbert Kouadjo : La remarque a été faite par Jean Claude, qui est Québécois. Il est surpris par la détermination de la jeune albinos devant cette grosse machine qui massacre les albinos et même les opposants les plus coriaces. Le Québécois attire l’attention de Holyçane car après avoir passé des années sur le continent, il a conclu que les Africains sont méchants et ne respectent pas la dignité humaine. Il sait que les pouvoirs africains reposent sur des puissances diaboliques qu’ils entretiennent par des préjugés et des superstitions en buvant le sang des albinos, en sacrifiant les albinos à des fétiches. C’est la réalité. Ce n’est ni de la fiction ni des contes. Dans certains pays africains, les albinos sont obligés de rester enfermés pendant les périodes électorales. Ils deviennent les moutons de sacrifices des politiciens. Alors comment une jeune fille comme Holyçane, albinos de surcroit oserait-elle affronter ces pouvoirs sanguinaires ? En Afrique, tous les défenseurs des droits de l’Homme sont les premiers ennemis des gouvernants. Généralement, les plus chanceux de ces défenseurs des droits de l’Homme se retrouvent en exil en Occident. Les moins chanceux croupissent en prison ou sont assassinés. C’est aussi la réalité en Afrique…Il faut se battre contre cette situation qui n’honore pas le continent.

Christine Ahou : En fin de compte, comment Holyçane allait-elle lutter contre ce fléau ?

Colbert Kouadjo : C’est le Québécois qui donne la solution à Holyçane : « Allons donc au Québec, le pays des droits de l’Homme, le pays de paix et d’humanisme. Là-bas, nous pourrions préparer cette guerre contre le massacre, le viol et les mutilations des albinos en Afrique… Nous pourrions remettre le film de la perquisition du château du prophète Élysée aux organisations de défense des droits de l’Homme. » page 160. L’occident !  Exactement ! Tous les jeunes africains sont obligés de fuir leur continent pour aller en Occident parce que,  aucun droit de l’Homme n’est respecté sur le continent africain. Les dirigeants s’accaparent des biens du pays sans se soucier du peuple. La population peut mourir de faim. Les dirigeants pillent, violent, tuent. C’est pourquoi ils sont insensibles au crime perpétré contre les albinos africains. En Afrique, on ne condamne pas les criminels. Ils sont protégés par les ministres, les députés, les chefs d’État…Il n’y a donc pas de condamnation pour ceux qui tuent les albinos africains. C’est pourquoi, le Québécois dit à la jeune albinos : « Allons au Québec ! Là-bas, nous pourrions remettre le film de la perquisition du château du prophète Élysée aux organisations de défense des droits de l’Homme. Holyçane détient un cd de la perquisition du domicile d’un gourou qui assassine les albinos. Sur ce cd enregistré par un commissaire de police et une journaliste, il  cite les noms de ses complices qui sont aussi des membres du gouvernement, des proches du président de la république, des riches hommes d’affaires. Le Québécois sait que si Holyçane ne quitte pas l’Afrique avec ce Cd, elle sera traquée et tuée comme son père, Prince Mike. D’ailleurs à la page 160, Christina, une journaliste qui enquêtait sur une ministre trempée dans une affaire de trafic d’organes d’albinos est assassinée. Il est très difficile d’être journaliste en Afrique. « Nos dirigeants n’aiment pas qu’on les titille surtout sur des sujets aussi sensibles que les crimes contre les albinos. Ah ! Oui ! Ils ne craignent pas de verser le sang humain. Supprimer une vie humaine est un plaisir pour eux. Faites le point des journalistes qui meurent chaque année sur le continent parce qu’ils ont osé dire la vérité sur la gouvernance ou parce qu’ils détiennent quelques dossiers sales sur la République. C’est triste madame», dira un journaliste à la page 167. L’Afrique est l’une des plus grandes tombes pour les journalistes. L’Afrique est l’une des plus grandes prisons pour les journalistes…

Christine Ahou : Holyçane s’exile donc au Québec grâce à Jean Claude le Québécois…

Colbert Kouadjo : oui, d’abord pour protéger sa vie. Ensuite pour avoir la liberté de s’exprimer. Le Québécois lui dit à la page 160 : « Tu verras que si l’opinion occidentale est sensible à la cause des albinos de l’Afrique, elle t’aidera à faire ta lutte. L’opinion occidentale est très sensible aux droits de l’Homme et à la dignité humaine. » En Afrique, on n’a pas le droit de s’exprimer. On n’a pas la liberté de s’exprimer. C’est pourquoi, les démocrates, les opposants, les journalistes, les militants des droits de l’Homme fuient vers l’Occident pour jouir de cette liberté…Tu sais, il y a des situations révoltantes en Afrique. Les droits économiques, sociaux et culturels qui incluent les droits d’accéder à une alimentation et un logement appropriés, à l’éducation, à la santé, à l’eau et l’assainissement sont violés... Le droit à l’eau et à l’assainissement exige que ces droits soient disponibles, accessibles, sûrs, acceptables et à la portée de tous, sans discrimination. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est essentiel pour la dignité humaine. Le droit à l’alimentation est le droit d’avoir un accès régulier, permanent à une alimentation appropriée et suffisante pour garantir une vie physique et mentale épanouie. Pourtant, au moment où je vous parle, ce sont des milliers d’Africains qui sont privés de ces droits fondamentaux. Et cela ne choque aucun dirigeant africain. La vie humaine ne dit rien à ces dirigeants Africains. C’est pourquoi, ils se taisent devant la grande souffrance des albinos. L’Afrique n’est pas un continent pauvre. Mais les Africains sont pauvres à cause de leurs dirigeants qui ne respectent pas les droits de l’homme et qui n’ont aucun respect pour la dignité humaine. Le jour que les dirigeants africains  prendront conscience que la vie humaine est au-dessus de tous les trésors et qu’il faut la protéger par tous les moyens et qu’ils cesseront d’assassiner les albinos, l’Afrique sera le plus beau continent de la planète.

 Christine Ahou : Enfin, qu’est-ce qu’on peut retenir de « Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d’albinos ? »

Colbert Kouadjo : Des superstitions font croire que les organes d’albinos renfermeraient des pouvoirs mystérieux. Des Africains, sur conseils de leurs gourous, marabouts et autres féticheurs décapitent, amputent, déchiquettent, violent les albinos... Les albinos sont des êtres humains comme tout le monde. Il faut cesser de les massacrer, de les mutiler et de les violer.  Les Africains doivent comprendre que la vie humaine est au-dessus de tous les trésors et qu’il faut la protéger par tous les moyens. Les sacrifices humains sont une violation des droits de l’Homme. Le sacrifice, la mutilation et le viol des albinos africains sont contre la dignité humaine. Ces sacrifices humains sont des obstacles épistémologiques, des obstacles au développement de l’Afrique. C’est de l’obscurantisme. Les politiciens africains n’ont pas besoin de tuer des albinos pour être élus. Pour être élus par le peuple, les politiciens doivent présenter un bon programme de développement et de gouvernance. Pour être riche on n’a pas besoin de sacrifier des albinos. Il y a des méthodes modernes de gestion, de marketing pour faire prospérer une entreprise. Aujourd’hui, les Africains parlent de plus en plus d’émergence. Mais comment les pays africains peuvent-ils être émergents tant que ses dirigeants croient encore en ces sacrifices d’albinos ? Je dédie ce livre à tous les albinos mutilés, violés et à tous ceux qui sont morts. Je le dédie à tous ceux qui luttent encore pour que nos frères et sœurs albinos gardent leur dignité humaine sur le continent africain.

Entretien réalisé par Christine Ahou journaliste                              source : www.black-feelings.com 

Colbert Kouadjo, Holyçane la chanteuse de jazz et les chasseurs d’albinos, Edilivre-Aparis 2015  France

Lien : www.edilivre.com/holycane-la-chanteuse-de-jazz-et-les-chasseurs-d-albinos-colbert-kouadjo.html

Le roman est présent sur les sites communautaires suivants: Babelio, Livraddict, Libfly, Booknode et Senscritique.

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