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EUREKA
12 juin 2013

MENACE ISLAMISTE EN CÔTE D'IVOIRE

 

 

 

 

 

 

 

 

 CÔTE D'IVOIRE

 

ALassane Dramane Ouattara toujours

prêt à se faire aider par les colons

Y a-t-il vraiment une menace djihadiste?

Depuis quelques jours, des rumeurs circulent dans tout le pays pour annoncer la pr"sence des islamistes en Côte d'Ivoire. Cela sucite vraiment une grande frayeur au sein de la population. Mais tous ceux qui ont demeuré lucides face à ces rumeur se posaient des questions qui meritent d'être analysées.Pourquoi ces islamistes menaceraient-ils la Côte d'Ivoire?

Premièrement quelques ivoiriens encore lucides soutiennent que cette menance n'a plus sa raison d'être à partir du moment que les islamistes ont deposé les armes et sont en train de discuter au Mali. Pourquoi c'est au moment où la paix est en train d'être battie au Mali avec l'appui de la  FRance colonialiste, que ces islamistes s"attaqueraient à la Côte d'Ivoire? Il y a à refléchir.Quel intérêt ont-ils à s'attaquer à la chère Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara? Des reponses ont été données .Ce sont toutes des pistes de reflexion. Souvent, les tenants du pouvoir en Côte d'Ivoire, justifient la menace djihadiste par le simple fait que le président ivoirien aurait menacé d'envoyer une armée de la CEDEAO pour mater la rebellion qui sévissait au mali.Et c'est la position plus officielle du gouvernement ivoirien qui depuis trois jours affirme par la bouche de son ministre de l'intérieur que les Dhihadiste sseraient bel et bien présents en sur le territoire ivoirien. Presqu'un couvre-feu a été instauré du 11 juin  au 28 juin 2013 par le gouvernement afin de controler ces islamistes. En fin ce raisonnement parait tellement enfantin. Et c'est comme si les ivoiriens sont si naifs qu'ils ne connaissent pas les Djihadistes. Ces islamistes se sont battus au nord du Mali pour revendiquer un territoire qu'ils ont eux-même determiné. Historiquement, ils n'ont pas de lien  avec la Côte d'Ivoire ni même le sud du Mali mais plutôt le nord-ouest du Burkina Faso, le Niger, l'Algerie.Alors si cette version du gouvernement n'est pas tenable qu'est -ce qui fait donc courir tant de bruits en provenance des surocrates du palais? Sur ce point là, des ivoiriens ont été on e peut plus clairs. C'est une recupération. Une vraie récupération. Le régime au pouvoir en Côte d'Ivoire brandit cette menace pour s'attirer la pitié de la communauté internationale en occurrence la pitié des Etats Unis qui sont prêts à intervenir dans n'importe quel pays du monde tant qu'il y a une odeur d'islamiste. Le gouvernement ivoirien veut se servir du péril islamiste comme prétexte pour avoir la couverture des Etats Unis et de l'Union européenne. C'est que le gouvernement ne maitrise plus rien. Sur le plan politique il y a véritable le RHDP sur lequel reposait la force de Alassane Ouatara ne tient plus. Le pdci s'approche de plus en plus du FPI de Laurent Gbagbo. Isolé, alassane ouatara ne pourra jamais résister  à une fronde FPI -PDCI. Par ailleurs la position intransigeante du FPI sur les accords politiques affaiblit dangeureusement le pouvoir d"Alassane Ouatara. Même jusque là, les enlèvements des militants du Front populaire (FPI) ne diminue point l'ardeur militante qui les anime. Et cela fait étrangement peur au régime en place en Côte d'Ivoire.

QUI SONT LES ISLAMISTES

LA MENACE ISLAMIQUE, LA PREUVE DE LA FEBRILITE DU POUVOIR

 

Le Nord du Mali, dont les indépendantistes touaregs avaient proclamé l'indépendance, avant d'être évincés par les islamistes radicaux, est sous le controle de plusieurs groupes qui ont instauré la charia dans leurs differents.

 

Ansar Dine (Les Défenseurs de la religion)

 

Principal bastion : Kidal (extrême nord-est)

 

Principal dirigeant : Iyad Ag Ghali

 

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Iyad Ag Ghali, à droite (Reuters).

  Le Lion du désert est le surnom de Iyad Ag Ghali.  Fils de Kidal, ancien militaire, vétéran des rébellions touaregs, il participa à la révolte de Menaka en 1990.  Ce homme de 54 ans  se serait converti à l'islam radical après avoir côtoyé des missionnaires pakistanais du Dawa dans les années 2000. Il fut l'intermédiaire  dans les négociations avec les preneurs d'otages islamistes du Sahel. Il négocia en 2003, la libération des touristes européens détenus par Abou Zeid, l'un des commandants du GSPC algérien. En 2007, le gouvernement malien l'éloigne en le nommant à un poste à l'ambassade en Arabie saoudite. Il en sera expulsé, Riyad dénonçant ses liens avec les djihadistes locaux. Ecarté du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), dominé par les laïcs, Iyad Ag Ghali crée en 2011 son propre groupe, Ansar Dine, qui revendique l'instauration de la charia et emmène avec lui plusieurs centaines d'hommes.

Après le coup d'Etat de mars 2012 à Bamako, il s'associe avec le MNLA --en manque de troupes-- pour la "libération"  express du nord du Mali et rafle la mise : ses hommes hissent le drapeau noir des islamistes dans les villes conquises. Iyad Ag Ghali opère alors un renversement d'alliance et s'associe aux autres mouvements extrémistes, Aqmi et Mujao, qui veulent instaurer la charia dans l'ensemble du Mali.

Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique)

Principal bastion : Tombouctou Capture d’écran 2013-01-14 à 11.40.31.png

Principal dirigeant : Abou Zeid

Ce mouvement  n'est autre que

l'ancien GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) algérien, qui s'est proclamé en 2006 branche nord-africaine d'Al-Qaida, et qui a été adoubé par Ayman al-Zawahiri, le premier lieutenant de Ben Laden.

Ses membres ont depuis des années infiltré le Sahel pour échapper aux forces algériennes. Ils sont actifs du nord du Niger jusqu'à la Mauritanie.

Les enlèvements contre rançon d'Occidentaux --Aqmi détient  huit français au Sahel-- et le trafic de drogue leur ont permis de rétribuer les tribus touaregs qui leurs offraient l'asile et d'"acheter" les combattants touaregs de Kadhafi, qui ont quitté la Libye avec des stock d'armes à la chute du dictateur libyen. Ils sont organisés en katibas (brigades ou phalanges), parfois concurrentes, à la tête desquelles se retrouvent des émirs algériens. Le groupe d'Abou Zeid  est particulièrement actif à Tombouctou, mais il ne contrôle pas seul cette capitale culturelle du nord malien, où les extrémistes ont détruit de nombreux mausolées de saints musulmans.

 

 Capture d’écran 2013-01-14 à 11.16.43.png

Parmi les chefs islamistes les plus actifs dans cette ville se trouve Omar Ould Hamaha (photo), surnommé "Barbe rouge", eu égard à sa barbe colorée au henné. Issu d'Ansar Dine, passé par le Mujao, Barbe rouge s'est mis à son compte fin 2011, en créant sa propre katiba, Ansar al-Charia (les Défenseurs de la charia). Il est proche d'Aqmi et serait d'ailleurs, selon certaines sources, le beau-frère de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, l'un des chefs "historiques" du GSPC mis à l'écart il y a quelques mois selon certaines sources, tués selon d'autres. Mais la paternité de sa katiba a aussi été revendiquée par le Mujao, une indication de la porosité entre ces groupes, qui semblent en réalité n'être rien d'autre que les bandes de différents chefs de guerre

Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest)

Principal bastion : Gao

Principal dirigeant : Hamada Ould Mohamed Kheirou

Le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) est une scission d'Aqmi apparue en 2011, lorsqu'il a revendiqué la capture de trois humanitaires dans le camps de réfugiés sahraouis de Tindouf en Algérie. Il était alors essentiellement composée de Mauritaniens, comme Hamada Ould Mohamed Khairou, et d'Arabes du nord malien. Il prétend instaurer la charia dans l'Afrique de l'Ouest.

C'est ce qu'il a fait à Gao, qui lui a échu l'été dernier lors du "partage" du nord malien entre les différents groupes islamistes, au détriment du   MNLA, le mouvement touareg laïc. Le Mujao y a installé son "administration" et instauré la charia, la loi islamique, interdisant la diffusion de musique à la radio et amputant de présumés "voleurs" à l'issue de procès expéditifs.

Ce groupe aurait exécuté en septembre le vice-consul d'Algérie à Gao, l'un des sept Algériens capturés en avril 2011 lors d'une attaque contre la représentation algérienne dans cette ville.

 MENSONGES DU POUVOIR

Comme on peut le constater ces differents groupes n'ont rien à chercher en Côte d'Ivoire. Le problème du régime est tout simple. "De ma manière tu viens au pouvoir c'est comme cela aussi tu t'en vas".Bravo les le zouglou.Et c'est cette peur là qui hante le gouvernement ivoirien. Rappelons que 35 journaux viennent d'être fermés dans un Etat DEMOCRATIQUE. De toutes les façons la democratie se vit, elle se pratique.

Une contribution de Dr Christian Kouassi

 

 

 

 

 

 

 

 

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